AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le deal à ne pas rater :
Tablette 11″ Xiaomi- Mi Pad 6 global version (coupon + code promo)
224.97 €
Voir le deal

Partagez
 

 How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité



Anonymous
Invité


How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] Empty
MessageSujet: How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ]   How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] EmptyJeu 10 Nov 2011 - 21:41

Roxanne n’était absolument pas enchantée d’errer dans les rues en cette fin d’après-midi froide.

Honnêtement, rien ne l’empêchait techniquement de rentrer chez elle sur le champ, en revanche, mentalement, tout l’en empêchait. Aujourd’hui, ses deux grands frères avaient décidé de visiter la maison en même temps, Vincent emmenant avec lui femme et sa petite fille, et cela aurait pu bien se passer si ses petites sœurs n’avaient pas décidé qu’aujourd’hui était un jour magnifique pour jouer à cache-cache. En essayant d’éviter de trop se frotter à Viktor qui semblait d’humeur taquine, elle avait accepté de jouer avec ses sœurs alors que Milan parlait avec Vincent qui ne semblait pas vouloir le lâcher. Roxanne n’avait rien compris à part qu’il lui parlait de se trouver une femme, et cela lui avait suffi pour se détourner de la conversation. Jouer avec ses sœurs ne pouvait pas être si terrible… Elles sont grandes maintenant, jouer à cache-cache lui avait paru un peu suspect, mais elle en s’était pas trop soucis, heureuse d’échapper à Camille et Aurélia, mais surtout Viktor et la conversation du mariage que ses parents semblaient avoir rejoint depuis. Parler de mariage en sa présence… Ce n’était pas très fin. Cela faisait peut-être plus d’un mois que Gabriel était… parti, mais c’était très peu, un mois, surtout pour elle. Du coup, elle s’était sentie mal à l’aise, et c’était bien malheureux, parce que si elle ne s’était pas sentie ainsi, elle n’aurait jamais accepté de jouer. C’était un piège destiné à lui jouer un tour, et Roxanne l’avait compris juste à temps, avant de se cacher. Du coup, elle avait réussi à inverser la situation. A l’origine, les deux filles voulaient surement la laisser se cacher dans les environs et repartir tranquillement, ou alors lui lancer de l’eau ou quelque chose comme cela qui la mettrait dans de beaux draps. Du coup, Roxanne décida de ne pas se cacher et elle réussit à leur faire peur en transformant plusieurs feuilles en couteaux sanglants.

Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas autant amusée. Ses sœurs n’avaient pas le même pouvoir qu’elle et Milan possédait, et elles étaient beaucoup plus facilement effrayées. Les voir courir en criant alors qu’elle imitait une voix étrange d’homme après avoir enfilé sur la tête son manteau qu’elle avait considérablement agrandi était hilarant. Roxanne avait réussi mon coup. En revanche, elle décidait de ne pas rentrer tout de suite et elle avait donc finis dans le centre-ville. Pourquoi ? Parce que la jeune esprit savait pertinemment que ses grand frères étaient toujours là et ne repartiraient qu’après le diner, et surtout parce que les filles –aussi méchantes avec elle qu’elles l’étaient- finirait par s’inquiéter pour elle et que tout le monde les aillant vu partir avec elle et revenir sans finirait par les accusées de quelque chose, et du coup, Ada et Tania auront ultra-peur et Roxanne aurait la tranquillité pour le reste de la semaine ! Et puis, la jeune brune savait aussi que Milan et ses autres frères seraient aussi efficaces pour les effrayer un peu. Cela ne leur ferait pas de mal, sœurs ingrates…

En attendant, elle se retrouvait au milieu du centre-ville avec peu d’argent et une simple veste plutôt légère, et donc elle grelottait à moitié de froid à présent. De plus, elle n’était pas sortie en ville depuis… Depuis qu’elle n’avait pas revue Gabriel et Lucia. Cette pensée la fit frissonner. Ce n’était pas une bonne idée de se promener ici alors qu’elle avait tant de souvenir avec eux… Cependant, elle ne pourrait pas rester cachée éternellement, et elle devait sortir au bout d’un moment, peu importe combien cela la blesserait au début. De toute façon, pour l’instant, ce qui la blessait le plus, c’était le froid qui lui gelait les os. L’hiver battait son plein sur l’Ouest, et le fait que le soir approchait à grands pas n’aidait pas non plus. Pourtant, Roxanne retarderait le plus possible le moment où elle devrait rentrer chez elle.

Arpentant les rues avec une certaine assurance tout en serrant sa veste le plus possible contre elle dans une vaine tentative de se réchauffée, Roxanne se demanda même l’espace d’un instant si elle ne devrait pas manger dehors. Elle n’avait pas envie de rentrer et se faire assommer de question. Elle pourra jouer l’innocente à merveille, la jeune fille qui attendait sagement qu’on la trouve et qui était terrifiée et avait froid, mais pour l’instant, elle voulait surtout avoir la paix. Ses frères venaient très souvent ces temps-ci et dès qu’ils restaient à dîner, la jeune fille était persuadé qu’il faisait tout leur possible pour rabaisser son petit-ami. Enfin, ex-petit-ami maintenant. Cela l’insupportait et si elle pouvait éviter ceci une nouvelle fois, elle le ferait. Et puis, cela lui faisait du bien, de flâner dans les rues ! Voir autant de monde lui faisait plaisir et un mince sourire fit même son apparition sur son visage. Ses bottes noires s’enfonçaient lourdement dans l’épaisse couche neige quelques temps auparavant sur les sentiers des bois, et maintenant elle marchait aisément dans la rue déjà dégagé par ces nombreux passants. Il avait beau faire froid, cela n’arrêtait pas les gens de sortir. Roxanne croisa bon nombres de Nekos d’ailleurs, habitués au grand froid plus que les esprits comme elle. Elle en croisa néanmoins pas mal, puisque d’une manière ou d’une autre, il fallait vivre. Bien que Roxanne préféra le soleil à la neige, elle devait bien admettre que la ville sous la neige était magnifique… Malheureusement, cette pensée ramena de nouveau le souvenir de son fiancé puisque celui-ci adorait la neige et il était toujours le premier à lancer une boule de neige.

Elle secoua la tête vivement. Non, elle devait le chasser de sa mémoire maintenant. Elle devait profiter du reste de sa journée, faire un tour dans les magasins, boire un chocolat bien chaud et rentrer pour affronter sa famille. Oui, tout cela était une bonne idée. Pourtant, à chaque fois qu’elle regardait une échoppe, elle pensait à lui et tout avait un rapport avec lui, c’était fou. Par exemple, à ce café, ils étaient rentrés tous ensemble et pour les amuser, elle et Lucia, les deux garçons s’étaient mis en tête de distraire toutes les serveuses afin que celles-ci renversent la plupart de leurs commandes. La scène avait été hilarante, elle l’avouait encore avec plaisir. Plongée dans ces pensées, elle évita de justesse un petit Neko qui courrait joyeusement dans la neige. En revanche, elle ne prit pas en compte la plaque le verglas qui se trouvait juste à côté d’elle et glissa dessus. Heureusement, elle se rattrapa de justesse et ne tomba pas. Le problème fut le second enfant qui lui courrait après, qui la bouscula de nouveau, et cette fois, cela ne fit pas juste voleter sa jupe- elle avait bien fait de mettre un court short en dessous- puisqu’elle glissa plus violemment.
Une nouvelle fois, elle réussit à se rattraper miraculeusement. Enfin, pas tant miraculeusement que cela puisqu’elle ne réussit pas cet exploit toute seule. Effectivement, elle s’était rattrapée sur quelque chose, et ce quelque chose était le bras d’une personne. Elle ne s’en aperçu qu’après avoir correctement repris pied, et elle fut heureuse de ne pas avoir mis de talons ce jour-ci, ou la situation aurait été catastrophique.

Le brune lacha rapidement le bras de la personne et s’éloigna de la plaque de verglas. Elle adressa ses excuses à la personne, sans vraiment prendre le temps de la regarder, confuse.

« Oh, je suis désolée. Et merci. »

Oui, elle remerciait cette personne bien qu’elle n’avait absolument rien fait, elle n’avait même pas eu le choix, avec un grand sourire bien entendu. Distraitement, elle commençait à reprendre sa marche, lorsqu’elle s’aperçu qu’elle avait perdu quelque chose…

Elle fit volte-face. Son argent ! Enfin, celui de ses sœurs, mais peu importait, elle en avait besoin ! Il avait dû tomber…Elle se retourna et scruta le sol, faisant attention où elle posait ses pieds cette fois ci. Elle devait retrouver son porte-monnaie…



[/Yup, aucune idée de ce que j'ai fait, mais c'est fait. Et au final, c'est limite libre comme sujet en fait. Je ne sais pas qui pourrait bien ressembler à Tintin ou Milou? XD]
Revenir en haut Aller en bas
Enzoh Austen


Archiviste sexy, à votre service ♥

Nombre de messages  : 16

Localisation  : Je suis tombé contre une étagère qui s'est renversée...O____O'
Emploi/loisirs  : J'écris beaucoup. C'est presque devenu un loisir, avec le temps!XD
Humeur  : Bonne, bien sûr! Ma vie est chouette ces temps-ci. Trop, peut-être...

Inscrit depuis le   : 21/07/2011
Enzoh Austen
Archiviste sexy, à votre service ♥


Feuille de personnage
Age: 22 ans. Ca va, je ne suis pas encore ridé.u__û
Race: Métisse Esprit/Humain. Vous savez...Ma mère était Humaine, mon père Esprit, et...^^'
Arme / Pouvoir  : Eh bien, voyez-vous...Je n'arrive pas à faire de magie, et je n'ai pas le droit d'utiliser d'armes, alors...Je me bats à mains nues.u__û

How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] Empty
MessageSujet: Re: How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ]   How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] EmptyMer 7 Mar 2012 - 21:31

Enzoh aimait bien se promener sans but. C'était agréable, non ? Le soleil, l'air frais qui vous caresse le visage, les enfants qui chahutent doucement, les passants qui vous saluent avec un grand sourire... Ah, oui, décidément. Avec tout ça, marcher devenait vite synonyme de Paradis.

Sauf que présentement, il faisait un froid de canard, l'air lui coupait la respiration et blessait son visage, et le soleil était caché par un ciel qui avait revêtu un manteau entièrement blanc. Enzoh se retint de jurer quand, pour la deuxième fois, il faillit glisser sur les pavés rendus glissants par le gel, et du faire un effort surhumain pour retrouver son équilibre sans avoir l'air ridicule. Ce n'était pas qu'il détestait la neige, il l'aimait même plutôt beaucoup: Quand elle recouvrait les champs et les campagne d'un linceul blanc, véritable paysage de compte fée, et réfléchissait les quelques rayons de soleil qui se glissaient à travers les nuages, rendant l'étendue de neige scintillante à s'en faire mal aux yeux. Mais pas quand elle mettait des plaques de verglas tous les deux pas, pièges vicieux destinés à faire s'humilier les honnêtes gens et ruiner leurs vêtements. Enzoh Austen n'ayant envie ni d'embrasser le sol -il aimait Jiang Zemin, mais ça aurait été exagéré-, ni de salir ses vêtements neufs, il marchait lentement, faisant mine de regarder tout ce qui l'entourait. Avoir l'air de découvrir le centre ville pour la première fois de sa vie valait mieux qu'une chute en publique, sous les rires moqueurs de gamins judicieusement placés pour assister à ce genre de spectacle. Ah. Maudite neige ! Son manteau beige, heureusement, était assez chaud pour ne pas laisser passer le froid, et ses bottes étaient de même faites pour ce genre de températures. Jamais Enzoh ne serait sorti sans être bien couvert, il tenait trop à sa santé pour vouloir la ruiner plus qu'elle ne l'était déjà. De toute façon, il n'aurait jamais pu se défaire de ce réflexe qui datait de l'enfance: Il se souvenait de sa mère, qui attrapait trois manteaux et les lui mettait successivement sur le dos, la mine soucieuse. Et de Perrine, qui riait, mais subissait le même sort quelques instants plus tard. Ces souvenirs étaient de bons souvenirs, et rien que pour s'en rappeler, il aimait bien mettre trois manteaux sur lui, et les enlever en riant avant d'enfiler le plus chaud. C'était idiot, certes... Mais il aimait bien.

D'ailleurs, s'il faisait froid, qu'on ne voyait pas le soleil, que les passants étaient souvent trop pressés pour saluer quelqu'un d'autre que leurs amis et que le vent était pire que glacial, les enfants chahutaient tout de même. Un brin trop fort parfois, mais ça ne faisait de mal qu'à leurs parents, qui tentaient en vain de les faire tenir en place plus de deux minutes. Peine perdue. Quelques uns avaient du échapper avec succès à la surveillance de leurs parents, car ils s'amusaient à se lancer de petites boules de neige à la figure. Enzoh trouva cela attendrissant, et ne fit pas attention à eux lorsqu'ils décidèrent, de toute évidence, de se lancer dans une course effrénée le long de la rue. La seule chose qui attira son attention fut les oreilles de chat du premier, qui passa en trombe, et le manteau usé du deuxième, qui ne tarda pas à le suivre. Et aussi la jeune fille qu'ils avaient gentiment bousculés en passant et qui venait de se rattraper à son bras pour éviter une chute douloureuse.

Enzoh remercia alors les sept Dieux de l'avoir fait grand et tout sauf fluet. Il parvint à ne pas glisser sous la pression et à rester sur ses deux jambes, permettant à la jeune femme de se redresser elle aussi. Elle lâcha d'ailleurs bien vite son bras, avec un grand sourire confus.

« Oh, je suis désolée. Et merci. »

Enzoh lui rendit son sourire, ne trouvant pas qu'en ajouter les serviraient. La demoiselle s'écarta pour repartir, et c'est à ce moment-là que les yeux bleus d'Enzoh se posèrent sur un drôle d'objet à terre. Il se baissa pour le ramasser, les sourcils froncés. De toute évidence, cet objet devait appartenir à la jeune fille qui venait de le quitter. Enzoh se tourna, dans l'espoir qu'elle ne se soit pas enfuie en courant. Il l'aperçut à peine plus loin, visiblement à la recherche de quelque chose, et en quelques enjambées, il fut à sa hauteur. Il toussota, et lui tendit le porte-monnaie (du moins, il lui semblait que c'en était un).

« Excusez moi, mademoiselle, mais est-ce ce que vous cherchez, par hasard ? »

Il sourit, voulant paraître agréable. Laisser tomber par inadvertance ses affaires lui était déjà arrivé, et il devait avouer que c'était embarrassant. Si c'était à elle et qu'il avait pu l'aider, alors tant mieux.

[Enzoh est un peu le frère jumeau de Tintin. Si si, tu le penses, ne le nie pas!>8D]
Revenir en haut Aller en bas
Invité



Anonymous
Invité


How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] Empty
MessageSujet: Re: How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ]   How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] EmptyDim 18 Mar 2012 - 23:40

Roxanne n’était pas quelqu’un de vraiment très attachée à l’argent, mais là…

Là, elle en avait vraiment énormément besoin. Pas qu’elle crevait la dalle ou qu’elle ne pourrait jamais rentrer chez elle sinon, ou encore qu’elle avait une rançon à payer ou que c’était une énorme somme d’argent sur laquelle se jouait son mois, non, mais tout de même… Son après-midi serait vraiment pourrie sinon. Ca n’avait pas l’air d’être catastrophique comme cela, mais honnêtement, si elle n’avait pas d’argent, ce serait une sale après-midi dans le sens où elle n’aurait rien pour se changer les idées et donc, elle allait ressasser tout un tas de sales idées morbides dans sa petite tête et cela ne mènerait à rien de bon. Si elle s’était échappée du dîner de famille, ce n’était pas pour affronter un monde encore plus dur avec elle que les paroles de sa famille. Parfois, Roxanne jurerait que sa famille essayait de la rendre malheureuse, vraiment, en abordant des sujets qu’elle n’appréciait pas vraiment pour l’instant, et probablement pour un moment. Mais il n’en faisait certainement pas exprès, n’est-ce pas ? Roxanne savait que sa famille était un peu brusque et parfois particulière, mais elle ne pensait pas qu’ils ramèneraient le sujet qui fâche constamment juste pour le plaisir de la voir déprimer dans son coin. C’était une simple coïncidence. En tout cas, Milan ne le faisait pas. Son frère jumeau était vraiment un amour dès qu’il s’agissait de cela, et même de tout. Elle avait énormément de chance de l’avoir, elle en était consciente et elle le chérissait précieusement. Il était toujours là pour elle, et elle lui en serait toujours éternellement reconnaissante, peu importe ce qu’il pourrait arriver ou quoi que ce soit. Il y avait vraiment un lien entre les jumeaux que même la science ne pouvait pas expliquer, Roxanne en était certaine et heureuse d’en faire l’expérience.
En parlant de famille, plus que son argent, il y avait quelqu’un chose d’encore plus important pour elle dans son porte-monnaie, quelque chose que tout l’argent du monde ne pourrait jamais lui ramener. Une photographie, une simple et petite photographie –qui coûtait déjà bien assez chère de ce qu’elle avait pu entendre- à laquelle elle tenait comme à la prunelle de ses yeux. Elle datait de ses 18 ans, l’un des jours les plus heureux de toute sa vie… Si elle avait su ce qu’il se passerait ensuite… Non, c’était mieux ainsi, qu’elle ne puisse pas savoir à l’avance qu’il allait… Ah, la pensée la pétrifiait toujours autant. C’était tellement malheureux et… Enfin, c’était incroyable ! Il était là, et puis… Plouf ! Plus personne, à jamais ! Et en plus, le pire, certainement, c’était qu’elle était en colère contre lui, et elle s’en voulait, atrocement… Si elle avait été moins têtue, peut-être… Ah, non, non. Milan lui avait dit qu’elle ne devait pas penser à une quelconque autre possibilité. C’était ainsi, le destin, et elle n’y pouvait rien. Elle ne devait pas se sentir coupable, elle n’avait rien fait de mal, absolument rien. Et pourtant, cela n’effaçait pas son image, sa voix, ses mains, ses lèvres…


« Excusez moi, mademoiselle, mais est-ce ce que vous cherchez, par hasard ? »

Dire que Roxanne fut surprise par la voix d’homme était un euphémisme. Elle sursauta violemment et cru que son cœur allait s’arrêter l’espace d’un instant. Elle qui pensait à un homme, justement… Elle garda les yeux rivés sur le sol un instant pour être certaine d’effacer l’image du blond qu’elle avait en tête avant de lever les yeux progressivement vers l’objet que la voix- enfin, le propriétaire de la voix- lui tendait. Son porte-monnaie ! Un grand sourire fendit son visage alors qu’elle prenait doucement l’objet dans sa main, très satisfaite qu’elle n’aille pas à plonger ses mains dans la neige de nouveau. Elle devait remercier cette personne, mille et mille fois !

« Oh, oui ! Merci beauc-... ?! »

En relevant les yeux doucement vers son interlocuteur, Roxanne s’était figée. Le garçon était grand et blond, il avait exactement la même carrure que son défunt petit-ami. Elle en était restée bouche-bée, l’observant de haut en bas. Son sourire, même son sourire lui rappelait trop de choses… Sur le coup, la ressemblance était tellement frappante qu’elle ne réfléchit pas. Le souvenir était tellement frais et la blessure tellement béante qu’en face d’elle, elle avait juste la personne qui lui manquait, Gabriel.
Elle jeta ses fins bras autour du cou de la personne, l’esprit clairement embrouillé, et l’étreignit faiblement, enfouissant son visage dans le cou du blond. Des cheveux blonds, blonds comme les siens… Il faisait la même taille, exactement la même taille… C’était tout comme, sauf que… Quelque chose clochait. L’odeur, l’odeur était totalement différente, et elle ne pouvait pas se tromper. Ses yeux rougeoyants qui s’étaient clos dans l’action s’ouvrirent soudainement en réalisation alors que son corps se figeait de nouveau. Ce n’était évidemment pas la bonne personne qu’elle enlaçait si tendrement, mais elle avait du mal à se desserrer de son étreinte. De un, parce que cela la soulageait quelque part, et de deux parce que cela allait être très, très gênant dès qu’elle le lâcherait.

La brune lâcha néanmoins le blond très rapidement et fit deux pas en arrière, les bras en l’air tout aussi rapidement en lâchant un rire gêné au passage, et un petit « oups ». Roxanne n’avait pas vraiment pour habitude d’enlacer le premier venu dans la rue, vraiment… Elle laisse retomber ses bras brusquement contre son corps. Elle ravala les larmes qu’elle savait au coin de ses yeux. Elle avait été tellement aveuglée par ses sentiments qu’elle ne s’était pas rendu compte que le garçon n’avait plus qu’évidemment les yeux bleus et non pas miels, comme ceux de Gabriel. Et en somme, il ne lui ressemblait pas tant que cela… erreur stupide, stupide, vraiment stupide. Elle avait envie de se frapper la tête contre un mur, là, maintenant. Elle serra son porte-monnaie fermement dans sa main droite et considéra un instant l’idée de courir, avant de se souvenir des plaques de glace et de la chute qui s’en suivrait si elle glissait lamentablement… Pas pour elle, non.
Elle soupira et se mordit la lèvre avant de lever de nouveau ses yeux rouges vers le blond, timidement. Elle espéra qu’il n’était pas du genre violent ou rancunier…


« Je suis… Désolée. Je vous ai… Confondu avec… Quelqu’un d’autre. »

Evident et stupide, mais franchement, elle n’avait que ça en tête à l’instant même, alors qu’elle se mordillait toujours la lèvre inférieur. Elle allait se couper…



[Le destin tout cela, le destin... Je ne nie rien.
Allez, voilà pour le moment le plus awkward du poste, mais je devais le faire. Ca me fait du hot quoi. Kinda. XD]
Revenir en haut Aller en bas
Enzoh Austen


Archiviste sexy, à votre service ♥

Nombre de messages  : 16

Localisation  : Je suis tombé contre une étagère qui s'est renversée...O____O'
Emploi/loisirs  : J'écris beaucoup. C'est presque devenu un loisir, avec le temps!XD
Humeur  : Bonne, bien sûr! Ma vie est chouette ces temps-ci. Trop, peut-être...

Inscrit depuis le   : 21/07/2011
Enzoh Austen
Archiviste sexy, à votre service ♥


Feuille de personnage
Age: 22 ans. Ca va, je ne suis pas encore ridé.u__û
Race: Métisse Esprit/Humain. Vous savez...Ma mère était Humaine, mon père Esprit, et...^^'
Arme / Pouvoir  : Eh bien, voyez-vous...Je n'arrive pas à faire de magie, et je n'ai pas le droit d'utiliser d'armes, alors...Je me bats à mains nues.u__û

How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] Empty
MessageSujet: Re: How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ]   How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] EmptyJeu 12 Avr 2012 - 2:24

Qu'on se le dise, Enzoh était un homme qui parvenait à masquer ses sentiments quand la situation l'exigeait. S'il était énervé mais que pousser des grognements ou faire la tête n'était pas de mise, il souriait et mettrait de côté ses noires pensées pour paraître agréable. Il savait aussi modérer son enthousiasme, car de vifs éclats de voix n'étaient pas toujours les bienvenus. Et enfin, avec habileté, il parvenait à atténuer sa surprise quand un événement imprévu se produisait. Manier les différents masques des réactions humaines était devenu pour lui un jeu d'enfant, amusant et nécessaire. Seulement, parfois, il y avait des fois ou le choc était tel qu'il ne pouvait rien y faire, ou la situation trop étrange pour qu'il y pense. S'il s'était attendu à ce qui allait se passer en rendant son porte-monnaie à la demoiselle, alors sûrement aurait-il fait demi-tour, ou au moins se serait-il préparé. Mais non. Comment aurait-il pu ne serait-ce que se l'imaginer ?

« Oh, oui ! Merci beauc-... ?! »

Enzoh n'eut le temps que d'apercevoir un visage pâle figé dans une expression interdite avant de se faire soudainement... Enlacé. Ce fut son visage qui prit une expression choquée et étonnée alors qu'il restait sans bouger, ne sachant que faire, à vrai dire. Cette jeune femme venait tout juste de le serrer contre elle, n'est-ce pas ? Il ne rêvait pas ? Ça aurait été un drôle de rêve, si ça avait été le cas. Rapidement, et avec le vague aperçu qu'il avait eu du visage de la demoiselle, Enzoh tenta de reconnaître dans ces traits un visage familier. Une vieille amie, ou quelqu'un de sa famille, n'importe qui. Mais il ne se souvenait pas avoir vu ces cheveux noirs et ces yeux rouges quelque part. Il s'en serait souvenu ! Pourtant, s'il ne la connaissait pas, pourquoi l'avait-elle enlacé ? Ça n'avait aucun sens, personne ne s'amusait à faire un câlin à ceux qui leur rendaient leur porte-monnaie, sinon les très jeunes enfants. Enzoh n'eut pas le temps de se poser plus de questions, car la jeune femme le lâcha aussi brusquement qu'elle l'avait attrapé, reculant de deux pas, avec un rire gêné et un petit 'oups'. Enzoh se contenta de la regarder, encore trop surpris pour pouvoir corriger son expression ébahie. Un bref examen plus attentif de la jeune fille ne fit que le conforter dans son idée: Il n'avait jamais croisé cette mince silhouette auparavant.

« Je suis… Désolée. Je vous ai… Confondu avec… Quelqu’un d’autre. »

Avait répondu l'inconnue après un soupir. Sa voix sorti Enzoh de son engourdissement, et un sourire vint immédiatement étirer ses lèvres. Oh, ce n'était que ça ! Dans son saisissement, il n'y avait pas pensé, alors que c'était au final la réponse la plus logique. Le jeune homme aux cheveux blonds aurait pu se contenter d'une banalité avant de tourner les talons, mais il trouva à son interlocutrice une drôle de mine. Il troqua son expression affable pour une mine légèrement intriguée. Elle semblait bouleversée ou attristée, il ne savait pas vraiment, et doutait que cela vienne uniquement de sa méprise. Enzoh était assez intelligent et perspicace pour repérer les expressions et les interpréter, et s'il n'était pas un maître dans le domaine, il savait avouer ses faiblesses tout de même, il pensait avoir mit le doigt sur quelque chose. Oh, il aurait pu se sentir réellement désolé pour elle, s'il avait su de quoi il aurait du être désolé. Sa curiosité piquée au vif, il se décida à retarder son départ et entamer la conversation avec la malchanceuse. D'ailleurs, maintenant qu'il la regardait de plus près, elle n'était guère vêtue. Cela l'intrigua encore plus. Que cherchait-elle, à sortir ainsi couverte par un temps pareil ? A tomber malade ? Elle aurait du être plus prudente.

« Ce n'est rien, la rassura-t-il, il arrive à tout le monde de se tromper. Je ne peux vous en tenir rigueur. »

Il laissa s'écouler un court instant, pour la forme, avant de reprendre. Ce n'était pas tous les jours qu'il croisait une jeune fille perdant son porte-monnaie et s'accrochant à lui en le prenant pour quelqu'un d'autre. C'était même la première fois, et heureusement. Il avait été tellement surpris qu'il avait faillit s'oublier, et pour lui, c'était une faute impardonnable.

« Mais dites moi, vous n'avez pas l'air dans votre assiette. Peut-être est-ce à cause du froid ? Vous ne devez guère avoir chaud, avec si peu de vêtements sur vous. »

Son ton et son expression se voulaient concernés. Malgré lui, Enzoh l'était tout de même un peu, comme si, parce qu'elle l'avait pris pour un ami ou que savait-il, il lui incombait le devoir de l'exhorter à être plus prudente pour qu'elle ne tombe pas malade. Ça l'aurait embêté qu'elle tombe dans les pommes sur le champ... Il aurait au moins voulu connaître son nom. Le jeune archiviste détestait ignorer l'identité de ses interlocuteurs, et par identité il parlait simplement du nom. Le reste n'avait que peu d'importance, car si ces personnes étaient importantes, il le savait déjà. Pour celles qu'il ne reverrait peut-être jamais de sa vie, les simples connaissances, tout savoir sur eux n'était pas obligatoire. Plutôt superflu, même. Un nom suffisait.

[Trololol. Mate moi ça, Tintin passe à l'attaque! Ou pas. C'est pas hot, pas encore, mais tu verras...Cool]
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] Empty
MessageSujet: Re: How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ]   How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ] Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

How to escape your family [PV à Tintin et Milou? ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Illea's world :: Hors-jeu :: Fonds de tiroirs :: Anciens discours-