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 ERIAL Tristan {V.1}

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Tristan Erial


Le type qui cache des choses bizarres chez lui

Masculin Nombre de messages  : 29

Localisation  : Dans une rue, mais je pense pas que tu connaisses.
Emploi/loisirs  : Je vends des choses ; tu as besoin de n'importe quoi, je l'ai.
Humeur  : Plutôt bonne. Je ne sais franchement pas pourquoi, en fait, mais oui... Bah, bonne.

Inscrit depuis le   : 24/12/2009
Tristan Erial
Le type qui cache des choses bizarres chez lui


Feuille de personnage
Age: 17 ans,
Race: Esprit
Arme / Pouvoir  : ///

ERIAL Tristan {V.1} Empty
MessageSujet: ERIAL Tristan {V.1}   ERIAL Tristan {V.1} EmptyJeu 24 Déc 2009 - 3:03

£~////////Votre personnage////////








Nom: Secret d'Etat, va te faire voir.x) [Erial]

Prénom: X, parce que je me suis presque habituée à l'appeler comme ça, dingue non...?o___ô [Tristan]

Age: ... Pourquoi j'irai te le dire?== [17 ans. ]

Race: Oh bah, je suis sûre que MPDT et Never s'accorderont sur quelque chose comme "taré" ou "monstre", non?XD [Esprit. ]

Camp: Si tu cherches à l'éviter, c'est pas la peine...@___@ [Ouest]

Arme (ou pouvoir): Il t'invite chez lui. Si si, je te jures qu'après ça, tu l'approches plus à 500 mètres...XDDDD [rien en particulier. ]

Fonction: Vendeur de poissons rouges?8D [Ce qu\'il peut... ]

Lieu de résidence (Esidir, Litinna, le château...): Oh bah, si tu veux le voir il vient, pas besoin de son adresse, pervers...==* [A la capitale, Jiang Zemin, même s'il aimerait bien déménager. ]

Description physique (4 lignes complètes minimum): Tristan Erial n'est, au niveau de son physique, pas quelqu'un sur le chemin duquel on se retournerait dans la rue; ni pour de bonnes, ni pour de mauvaises raisons. A vrai dire, il est même plutôt une personne relativement ordinaire, du genre de ceux que l'on peut croiser tous les jours en rentrant chez soit, et que l'on ne remarque pas forcément. Toutefois, lorsque l'on prend le temps de s'y attarder quelque peu, on pourrait dire qu'au final, il n'est pas non plus désagréable à regarder, sans pour autant franchelent sortir de l'ordinaire. Tout d'abord, c'est un jeune homme de dix-sept ans qui, pour son âge, n'est ni bien grand, ni bien musclé; ce n'est pas comme s'il était réellement "petit", étant donné que, du haut de son mètre soixante-quatorze, il pense avoir une taille tout à fait normale, mais simplement qu'il n'est pas particulièrement haut non plus comme le sont certains autres. Il ne tente pas de se grandir à l'aide de semelles compensées ou quoi ce soit de ce style, ne jugeant pas en avoir besoin: après tout, nombre de gens sont dans le même cas que lui, il pense par conséquent se situer dans la moyenne. En revanche, on ne peut pas dire qu'il ai beaucoup de force sans faire preuve de mauvaise fois. Très mince, il ne pèse qu'une petite cinquantaine de kilos, jamais plus. En effet, il n'aime pas véritablement manger, et n'a de toute façon que peu d'appétit, ce qui l'arrange, puisqu'il préfère, et de loin, ne pas prendre plus de poids que cela. Seul point noir à ses yeux, il lui est extrêmement difficile de porter de lourdes charges, voir même impossible parfois, et est donc contraint à demander de l'aide lorsque cela s'avère être nécessaire.
Vous l'aurez donc compris, il évite de se battre autant que possible, étant quasiment sûr et certain qu'il n'aurait pas l'avantage; ses compétences en magie étant plus que faibles elles aussi, Tristan ne peut pas plus se reposer sur elles, ou seulement très peu. Les sorts simples sont à sa portée, mais il n'a jamais appris comment en lancer de plus compliqués, l'occasion de s'étant jamais présentée et lui-même n'y ayant jamais accordé un grand intérêt. Après tout, il ne voit pas pourquoi un habitant de la capitale de l'Ouest d'Illea aurait à se battre de toute manière, du moment qu'il ne fait rien de mal et laisse les autres tranquilles, ce qui explique qu'il n'ai pas cherché à devenir plus fort, à savoir se défendre de quelque manière que ce soit. Son endurance n'a rien d'exceptionnel, elle non plus, et s'il peut courir assez vite, dès lors que la distance devient un peu trop longue, il va fatiguer et devoir s'arrêter. En somme, ses capacités physiques ne sont pas celles des grands guerriers, voir même des simples soldats. D'un autre côté, ce n'est pas comme s'il prétendait le contraire. Car si certains, sous des apparences chétives et frêles, cachent une grande force, ce n'est juste pas son cas. Il est ce qu'il a l'air d'être, ni plus ni moins; autrement dit, le parfait monsieur-tout-le-monde. Ce qui lui réussit le mieu est sans aucun doute l'agilité; il possède beaucoup d'équilibre, et ne tombe que très rarement, aussi marcher sur des surfaces réduites ne le dérange pas. Si l'on ajoute à ce fait qu'il n'ai pas peur du vide, on comprendrait alors que des falaises, des toits, ou toute autres sortes de choses du même acabit ne lui fassent absolument pas peur. S'il n'a pas une élégance similaire à celle des nobles, il garde cependant une certaine grâce dans ses mouvements. Son visage quant à lui pourrait, de temps à autre, induire les gens en erreur et le faire passer pour plus jeune qu'il ne l'est en réalité. A l'instar de ceux de tous les Esprits, ses yeux sont vides, comme deux orbes de verre coloré, au travers desquels on ne peut lire quoi que ce soit, déceler la moindre trace d'émotion. Du reste, ils sont grands et ont une jolie teinte marron, nuancée de rouge, à un tel point qu'il en devient parfois difficile de savoir de quelle couleur ils sont réellement. Enfin, malgré la vacuité de ces derniers, il n'a pas pour autant l'air sinistre, ou quoi que ce soit comme cela. Le plus souvent, un sourire étire ses minces lèvres, chassant définitvement cette impression que l'on pourrait avoir, sans ça. Dans l'ensemble, son faciès pourrait même sembler quelque peu androgyne; pas assez pour qu'on le prenne pour une jeune fille, mais tout de même, on ne peut pas dire qu'il compte parmis les personnes les plus viriles... Ses cheveux sont blonds, et plutôt courts, étant donné qu'ils s'arrêtent en haut de sa nuque. Deux mèches, sur le devant, son à peine plus longues. Avec cette longueur, il lui serait compliqué de les attacher, mais il fait malgré tout attention à ce qu'ils ne partent pas "n'importe comment", bien qu'il ne soit pas plus rare que ça que certaines mèches de sa frange lui retombent dans les yeux. Les Esprits ne voyant pas avec ces derniers, il ne s'en soucie pas vraiment, et se contentera généralement de vaguement les repousser, pour peu bien entendu qu'il s'en rende compte.
Côté vestimentaire, il n'est pas difficile; du moment que ce soit à sa taille, et qu'il se sente bien dedans, il acceptera de mettre à peu près n'importe quoi... Evidemment, il avoue une petite préférence pour les habits noirs, gris ou bleu mais ne refusera pas de porter quelque chose sous le simple prétexte qu'il est d'un autre coloris... Les seuls qu'ils refuserait sont ceux de couleurs rose, ou jaune. Ces derniers sont, à son avis, de couleurs un peu trop criardes et, en plus de cela, féminines. Du reste, s'il portera généralement une veste, il lui arrive assez fréquemment de mettre un short, quitte, lorsqu'il fait frais, à mettre de longues chaussettes avec, plutôt qu'un pantalon, se sentant plus libre de ses mouvements ainsi.

Description morale (4 lignes complètes minimum): Tristan est un jeune homme de dix-sept ans qui n'est pas ce qu'on pourrait appeler difficile à comprendre: il n'est ni un saint ni un diable, ni trop honnête, ni un invétéré menteur non plus. A vrai dire, il est tout simplement, sur énormément de points, tout ce qu'il y a de plus commun, normal et banal. Que ce soit dans sa manière de parler, de penser ou quoi que ce soit d'autre d'ailleurs, il ne prétend pas être l'une de ces personnes qui sortent de l'ordinaire, dans le mauvais comme le bon sens du terme. Toutefois, aucun caractère n'est tout à fait similaire à un autre, aussi est il nécessaire d'expliquer un peu plus avant sa mentalité. Première chose qui, même si elle pourrait sembler ne pas entrer en compte, reste des plus importantes, il n'a jamais été riche, aisé financièrement parlant, loin de là, et cela a malgré tout beaucoup influé sur sa manière de voir les choses, quoi qu'on puisse en dire. Ainsi, il est conditionné par une certaine notion de nécessité; s'il prend cela, ce n'est nullement parce qu'il en a envie, mais parce qu'il en a besoin. Tel ou tel objet aura beau être magnifique et attirer son regard, s'il est inutile, alors se contentera de regarder, mais en rien d'y toucher, même s'il le veut vraiment. Il ne déteste pas pour autant les enfants des nobles, possédant tout ce qu'ils pouvaient bien désirer, n'en gardant au plus qu'un léger mais non moins lançinant sentiment de jalousie. A ses yeux, ce n'est pas réellement une injustice, juste un fait. Ces gens gagnaient de l'argent sans rien faire, en se contentant d'exister, de se rendre à des soirées et de respirer, mais ils étaient importants, il coulait donc de source qu'ils puissent faire ce que bon leur semblait. Néanmoins, il ne pourrait pas nier les envier quelque peu, de temps à autre, mais cela ne va pas plus loin que ça: pas question de leur en vouloir pour ça... Mais attention, cela ne veut absolument pas dire qu'il est incapable de les haïr: s'ils passent sans le remarquer, il n'y accordera pas plus d'attention, mais s'ils s'amusent à rabaisser les autres, les écraser en se croyant supérieur, là, ce sera une autre paire de manche. Car s'il est d'un naturel, en général, relativement souriant et gentil, il ne supportes pas qu'on l'insulte sans aucun motif valable. Or, quelqu'un qui ne le connait même pas ne peut pas en avoir, aussi leur retournera-t-il leur mépris dans ces genre de cas. Il lui arrive également, bien entendu, de détester des gens pour de toutes autres raisons. Lorsqu'on le juge sans le connaitre, mais aussi lorsqu'on insulte son frère aîné, pour lequel il serait prêt à à peu près n'importe quoi... De même, il n'apprécie pas vraiment les personnes n'ayant de cesse de se vanter, de tout ramener à elles et faisant à elles toutes seules la conversation, il les trouve vite fatiguantes et ennuyeuses... A l'opposé, une personne ne disant pas un mot n'est pas très intéressante non plus, et il faut savoir trouver un juste milieu. Lui-même à plus tendance à écouter toutefois qu'à parler de lui, et saura se montrer une oreille attentive si un de ses amis à un problème dont il voudrait parler. Ses amis, justement, sont à un nombre assez restreint dans la mesure où, s'il n'hésite pas trop à aller vers les autres, il ne considère comme tel que des gens avec qui il a passé du temps, avec qui il a partagé des choses, et pas seulement échangés quelques mots lors d'une brève conversation. A ceux là il ne donnera le nom que de ''connaissance'', mais ce n'est pas à prendre comme une insulte; l'amitié requiert du temps, et il n'est pas sans le savoir. Il accordera alors une totale confiance à ces derniers, et s'ils lui confient un secret, il l'emportera dans sa tombe, n'ayez aucune crainte là dessus. Jamais il ne trahirait leur confiance, qu'il juge comme étant une chose extrêmement fragile et précieuse. En retours, il exigera la même chose d'eux, et s'ils le trahissent de quelque manière que ce soit malgré tout, il lui faudra un long moment pour leur pardonner, si on prend pour acquis bien sûr qu'il le fera complètement un jour. Comme vous l'aurez donc deviné, il se trouve être rancunier, il serait de mauvaise foiis d'affirmer le contraire. Cependant, ce n'est pas pour autant qu'il tentera de se venger à grand renfort de coups bas: il se contentera d'ignorer la dite personne, de ne plus même y penser, et si elle ne vient pas d'elle même lui présenter ses plus plates et sincères excuses, il y aurait alors fort à parier que cette situation traîne en longueur pendant un certain temps encore. Il est difficile de lui mentir, sauf si son interlocuteur est habitué à le faire et est doué pour cela. Sans quoi, il aura le plus souvent une impression étrange qu'il a appris à reconnaitre entre toutes. Il ne fera pas tout un monde d'un simple petit mensonge, puisque lui aussi utilise parfois ce procédé. Jamais, jamais avec son frère, pas plus qu'avec ses amis mais, en revanche, avec les autres, il se sentira moins coupable qu'il ne le devrait peut-être. Il ne le fait que quand cela s'impose et qu'il ne voit pas d'autres choix. S'il éssaie de vendre un objet au double de son prix initial, alors il n'hésitera pas une seule seconde à vanter ses mérites... Même s'il ne les a pas vraiment car, comme je l'ai d'ores et déjà dit, il est habité par cette notion de nécessité qui ne le quittera sans doute jamais. Il doit le faire, alors il le fait. Ce n'est pas comme si on lui laissait le choix, alors ce n'est plus tellement de sa faute, il n'y peut rien. Lui se contente de faire ce qu'il faut, point final.
Pour ce qui est de venir en aide aux autres, si bien sûr il peut, il le fera. Tant que cela reste dans le domaine du possible, il fera de son mieux, et Tristan ne refusera pas non plus qu'on lui tende la main. L'aide de quelqu'un est toujours la bienvenue, quand elle part d'une bonne intention, et il n'exigera pas obligatoirement qu'on lui rende la pareille. Néanmoins, il prendrait certes mal qu'on l'ignore quand lui avait un problème, alors que lui avait aidé quand il pouvait. Sans être d'un altruisme sans bornes en somme, il fait son possible et ne tire aucun plaisir à voir les autres souffrir devant lui. S'il ne peut rien pour eux, il détournera le regard, mais seulement s'il ne peut rien changer à leur sort. N'ayant pas eu, et n'ayant d'ailleurs toujours pas une vie des plus faciles, il sait ce que c'est que d'avoir besoin d'être soutenu.
Le jeune homme est malgré tout peut-être un peu lâche, et cela vient aussi et surtout du fait qu'il n'ai jamais appris à se battre, à utiliser correctement la magie. Il sait utiliser quelques sorts, les plus élémentaires, mais ses compétences se limitent à ça. De même, n'ayant jamais été à l'école, il ne lit que de façon extrêmement laborieuse, sans même parler d'écrire. Ces lacunes au niveau de son éducation lui interdisent bon nombre de métiers, mais il ne s'en plaint jamais, et à vrai dire, éssaie de ne pas évoquer le sujet, tout simplement. Ce n'est pas pour cela qu'il est bête, mais juste qu'il n'a jamais eu ne serait-ce qu'un semblant de véritable cours d'histoire, de géographie ou quoi ce soit de ce genre-là, ne sachant que ce que son frère savait et avait pu lui apprendre, ainsi que compter. Les chiffres étant une chose particulièrement importante, il les connait. Il n'apprécie pas que l'on aille lui faire des remarque là dessus, mais ne trouvera généralement rien à redire à certaines paroles cinglantes, les jugeant de toute façon exactes. N'étant pas du genre à se rebeller, à crier et faire savoir son mécontentement, il baissera la tête, plus triste qu'autre chose dans ce cas de figure là. Car ses colères, si elles ne passent certes pas inaperçues, ne se traduisent pas non plus par des cris ou des larmes, ou encore des reproches. Il se braque, rejetant toute tentative de discussion passablement inutile, se mure dans un silence de pierre et attend de se calmer, ni plus ni moins. Cette attitude en vaut bien une autre, de son point de vue, et mieux vaut ça que d'attirer toute l'attention sur soit en s'époumonant au beau milieu de la rue. Cela diffère beaucoup lorsqu'il est triste. Dans ces moments là, il chercha à être seul à broyer du noir, mais s'il en est rendu au point de pleurer, alors il chercha plutôt la présence d'un ami qui saura l'aider. Ayant tout de même une certaine dignité, il tentera au maximum d'éviter de pleurer devant trop de monde, mais s'il s'agit juste d'un ami, alors ce ne sera pas si grave et il se laissera plus facilement aller. Si quelqu'un cepdendant s'isole et ne veut pas lui parler, Tristan ne cherchera pas à le faire malgré tout, respectant les choix de la dite personne, l'Esprit étant quelqu'un, au final, étant tout sauf irrespectueux.
S'il rit somme toute relativement facilement aux blagues, le blond n'ira que rarement en lancer lui-même, ayant peur d'avoir l'air tout à fait ridicule. Autre point important néanmoins, il supporte mal les ordres, et aura une fâcheuse tendance à faire tout le contraire de ce qu'on lui demandera -sauf si bien sûr le dit ordre émane de son frère, là, c'est totalement différent. Qu'on lui demande poliment des choses, d'accord, mais qu'on lui ordonne, sûrement pas. Dernier point noir sur cette toile grise, il aime "jouer" avec les sentiments des autres. Disons qu'il pourra dire à une jeune fille qu'il l'aime, et, selon les fois, le penser, mais la quitter plus ou moins gentiment peu de temps après. Car il a sans cesse l'impression d'avoir le coeur atrocement serré, comme s'il était terriblement triste, sans pour autant en voir la raison. Il a à plusieurs reprises tenté de "changer" son coeur, mais sans qu'il comprenne vraiment pourquoi, cela ne fonctionne jamais, aussi espère-t-il juste ne pas être atteint de quelque maladie. Voilà donc les grandes lignes du caractère de Tristan Erial. C'est tout du moins ce que lui vous en dirait, ainsi que toute personne le connaissant d'assez près pour être en mesure de placer sur lui tous ces qualificatifs sans se tromper mais, néanmoins, et ce quoi qu'il puisse penser, croire et dire, il ne sera jamais cette personne tout à fait normale décrite plus haut. De son point de vue, il l'est. Du point de vue de n'iporte qui, il le serait, car personne ne peut savoir ce que lui même ignore plus ou moins... Car à la mort de son frère, quelque chose s'est brisé dans son esprit, pour ne malheureusement jamais être réparé, l'empêchant de se rendre réellement compte de... Certaines choses, que ce soit de la gravité de certains de ces actes ou de la mort de son ainé elle-même.
(Vous voulez savoir lesquels, d'actes, hein? Bah vous verrez dans l'histoire, je pense pas que ce soit le bon endroit pour le décrire, ici...XD)

Histoire (7 lignes complètes minimum):

La vie n'est pas douce et agréable pour tous, et le destin joue parfois malheureusement des tours plus qu'affreux aux gens. Certes, Tristan ne dirait jamais qu'il a la pire vie qu'on eut su imaginer, que rien ne s'était jamais passé de la manière dont il l'aurait souhaitée, qu'il détestait le monde et que le monde le détestait. Il aurait l'impression de mentir en disant cela: car après tout, il ne se sent pas si mal. Il se qualifierait même comme étant une personne relativement heureuse, plus en tout cas que nombre d'autre ayant pourtant beaucoup plus de richesses que lui ne pourrait jamais en rêver. Non, il dirait simplement que tout n'a pas toujours été facile, que parfois il aurait souhaité être quelqu'un d'autre ou ne pas exister tout court; il ne pourrait pas le nier. Mais il sait qu'il y a pire que lui, largement, même.

Tristan Erial naquit le matin du trois juillet, il y a dix-sept ans de cela maintenant. Deuxième enfant d'une famille ne possédant que peu, il avait un frère de douze ans son aîné, nommé Adrian, un père et une mère tous deux bien présents, une maison, avec une chambre, et même quelques jouets. Une vie qui commença comme nombre d'autres, autrement dit, entouré de ses proches et d'une poignée d'amis, bien que n'ayant pas à l'école, à l'instar de son frère; faute de moyens, disaient leurs parents. Adrian avait tout de même appris à compter, et quelques vagues notions de lecture, mais guère plus; ce n'était pas de toute façon comme s'il se destinait à un avenir particulièrement brillant en tant que chercheur ou érudit. Il n'avait pas besoin de tout ça, et son petit frère non plus, si l'on en croyait les dires de leur père. Leur mère quant à elle n'osait jamais rien lui répliquer, se contentant d'agréer d'un léger hochement de tête à ce qu'il disait. C'est du moins ce dont se souvient Tristan, très jeune à l'époque, et il serait bien incapable de donner une description, même sommaire, de ces deux personnes à qui il devait la vie. Deux géants arborant de temps à autres de pâles sourires, les laissant parfois, lui et son aîné, seuls à la maison, longtemps. Ils le faisaient forcé contraints, disaient-ils, pour ramener suffisamment d'argent pour qu'ils mangent, eux qui ne faisaient rien et passaient leur temps à les attendre, au lieu de faire de leur mieux pour gagner quelque chose eux aussi, qui méritaient à peine qu'ils gaspillent ce qu'ils obtenaient à la sueur de leur front pour des égoïstes comme eux. Ces mots, leur sens lui échappait plus ou moins, en raison de son âge, mais semblaient faire l'effet d'une gifle à Adrian. A chaque fois qu'il les entendait, il le prenait par la main et allait s'enfermer dans leur chambre, lui expliquant qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète, qu'il ne craignait rien et qu'il serait toujours, toujours là pour lui. Et après ces paroles, il sortait. Invariablement,, dans un cycle qui semblait se répéter presque chaque soir sans vouloir s'arrêter, il entendait à travers la porte fermée son père crier un moment durant, sans que sa mère ne dise quoi que ce fut, avant qu'Adrian ne rentre, des bleus sur le corps, se retenant visiblement de pleurer, les poings serrés, et aille se coucher avec un sourire rassurant à son égard. Le temps passant, Tristan eut bientôt cinq ans et ce fut ce jour là, ou plus exactement cette nuit, que lorsque son frère rentra, n'y tenant plus et ayant plus ou moins compris que rien ne changeait s'il ne faisait rien, il quitta la maison sans en avertir ses parents endormis, emmenant un jeune Tristan encore ensommeillé avec lui, à l'âge de dix-sept ans, laissant pour toujours derrière lui cette maison qu'il avait longtemps habitée et dans laquelle il avait malgré tout quelques joyeux souvenirs, dans une rue dont Tristan peinerait maintenant à retrouver le nom tant ces souvenirs sont flous et lointains dans sa mémoire. Tout ce qu'il sait, c'est qu'après cela, la peur qui l'habitait chaque soir disparut peu à peu, pour ne finalement ne plus être qu'un vague fantôme hantant parfois certaines de ses nuits. Ils se dirigèrent donc vers Jiang Zemin, une ville à l'Ouest d'Illea, bien loin en tout cas de l'endroit qu'ils avaient quitté. C'est dans la maison qui, bien que petite à l'extrême, lui paraissait mille fois plus chaleureuse que celle de ses parents, ils s'installèrent alors. L'argent cependant très vite commença à leur faire défaut; ils avaient certes emporté avec eux le peu dont disposaient leur parents, mais ce n'était pas grand chose. Pas assez en tout cas pour deux personnes n'exerçant, ni l'une ni l'autre, quelque profession. Adrian décida alors de travailler, aussi dur qu'il le pourrait, pour que son frère puisse avoir tout ce qu'il pourrait bien désirer ou, dans une moindre mesure, tout ce qui lui fallait pour vivre normalement. Tristan de son côté n'était pas triste pour autant; du moment qu'il pouvait rester près de son frère, la personne qu'il aimait le plus au monde et qui le lui rendait bien, alors tout allait parfaitement pour lui. A côté de ça, les jouets dans les vitrines de la ville faisaient bien pâle figure, il le pensait sincèrement. Et n'ayant de toute façon jamais véritablement connu le luxe à proprement parler, cela ne risquait pas de lui manquer de quelque manière que ce soit. Le plus clair de ses journées, il les passait où à flâner en ville ou, plus simplement, à attendre le retour souvent tardif d'Adrian à la maison, un sourire se peignant sur ses lèvres à chaque fois qu'il passait la porte. Comme ses parents avant lui, il n'était pas en permanence à la maison, mais il s'arrangeait pour rentrer tous les soirs avant qu'il ne s'endorme pour lui souhaiter une bonne nuit. Tout ce qu'il faisait, c'était pour son bien, pour lui et personne d'autre alors, dans ces circonstances, même s'il ne pouvait pas aller en cours, se plaindre n'aurait pas servit à grand-chose, il fallait bien l'avouer. Adrian faisait de toute évidence d'ores et déjà de son mieux, il n'avait pas besoin qu'en plus de cela il lui demande plus. Car dans tous les cas, c'eût été plus qu'il n'aurait pu donner, et cela, il voulait à tout prix l'éviter. Lui, avait toujours été présent pour lui, et la moindre des choses qu'il pouvait faire, c'était bien ne pas être un poids pour lui. Le jeune Esprit avait d'ailleurs dans l'idée de travailler dès qu'il le pourrait, dans le but de l'aider autant que possible. Les années passèrent inexorablement, et l'amour qu'il portait à son frère ne fit que grandir encore et encore, pour que finalement ce bel amour fraternel ne finisse par dépasser les limites de ce que deux membres d'une même famille devraient, en principe, ressentir l'un pour l'autre, et ce malgré la conséquente différence d'âge. Jamais le blond ne trouva cela anormal ou n'en ressentit aucune forme de honte quelle qu'elle soit; oui, il aimait son frère et oui, son frère l'aimait. Quel mal y avait-il à cela? L'amour était une bonne chose, et personne n'avait besoin de savoir. Cela ne concernait qu'eux d'eux et personne d'autre, aussi décidèrent-ils que ce serait leur secret à tous les deux. Tristan, alors âgé de treize ans, savait pertinemment que certaines personnes les regarderaient d'un mauvais œil si elles l'apprenaient, et il préférait l'éviter. Comme ils ne vivaient qu'ensemble toutefois, il n'y avait aucune raison que cela se sache. Ce ne fut d'ailleurs jamais le cas, jusqu'ici, et il compte bien ne jamais le répéter. Comme il l'avait promis à Adrian. Il tenait toujours, toujours les promesses qu'il lui faisait, ne supportant pas de lui mentir, même sur le plus petit et insignifiant des détails. Il méritait qu'il lui dise la vérité, et rien que la vérité.

Et au final, ils étaient heureux comme ça.

Le problème vint l'année de ses quatorze ans, lorsque son frère tomba malade. Lui-même avait pris l'habitude de se rendre dès qu'il le pouvait au marché et de vendre un peu tout ce qui lui passait sous la main, n'hésitant pas à mentir sur certains sujets aux acheteurs. Il avait besoin d'argent, de toute façon, il ne se sentait donc pas coupable le moins du monde, pas même lorsqu'il attrapait sur tel ou tel étal une ou deux choses et partait, sans que personne ne se rende compte de rien, l'air tout ce qu'il y avait de plus naturel. Mais avec cette maladie, Adrian ne pouvait plus autant travailler, c'était un fait. Même toute la volonté du monde ne pouvait rien contre ça. Pas incurable, les médicaments nécessaires, et le docteur en lui-même à vrai dire, coûtaient pour eux affreusement cher. Trop cher. Bien qu'il tente tant bien que mal de faire illusion, Tristan remarquait parfaitement que, peu à peu, l'état de on frère se dégradait dangereusement, et un mot miroitait devant ses yeux. Il faisait tout son possible pour l'ignorer, le simple fait d'y songer faisant se serrer son cœur plus que jamais. Alors, lorsqu'Adrian lui même commença à envisager cette possibilité la ''Mort'', c'en fut plus que ce qu'il ne pouvait supporter. Cette présence rassurante, celui qui avait toujours été près de lui, qui avait promis de toujours le rester, qui jamais ne lui mentait, dont le sourire le rassurait chaque fois qu'il en avait besoin, partir? Il ne pouvait pas même y penser tant cela lui semblait impossible. D'autant que tout ce qui lui manquait pour qu'il reste près de lui pour toujours comme il le lui avait dit, c'était de l'argent. Ni plus ni moins. Et pour la première fois, il désobéit à tous ce qu'il avait bien pu lui demander. Sans le dire à Adrian, il sortit de sa chambre, son cœur plus douloureux que jamais, ses pensées désordonnées avec lui. Pour avoir de l'argent, il y avait des tas de moyens, il se les était juste interdits. Mais pour garder son bonheur, il n'avait pas vraiment le choix. Il alla donc en ville, conscient de ce qu'était le plus simple, pour les jeunes garçons ou jeunes filles ayant un physique plus ou moins avantageux.

Ce qu'il n'avait pas prévu, c'est qu'Adrian l'attendrait chez lui, s'étant rendu compte de son absence. Et une fois de plus, il fut incapable de lui mentir. Il ne se rappelle pas avoir un jour plus pleuré que ce jour là, et lorsqu'il lui promit de ne jamais, jamais recommencer quoi que ce soit comme ça, il était on ne pouvait plus sincère. Ils achetèrent néanmoins de quoi soigner Adrian. Et si les choses s'arrangèrent l'espace de quelques temps, elles ne tardèrent pas à revenir à leur précédent état. Mais de cela, Tristan ne s'en rendit jamais vraiment compte. A ses yeux, tout s'était arrangé, et il n'y avait aucune raison que cela ne dure pas. Il ne vit pas lorsque son frère ne mangea presque plus rien, pas plus qu'il n'y vit le moindre problème lorsqu'il ne pu plus sortir de son lit. Ni même lorsqu'il ne parla plus. Ne respira plus. Eh bien, Adrian devait être encore un peu malade, mais il ne tarderait pas à s'en remettre. Rien ne l'empêchait de rester avec lui, de lui parler, de dormir avec lui. Car pour lui, il était juste un peu malade, rien de plus. Rien de plus. Mais à compter de ce jour, il eut toujours une impression omniprésente de tristesse, ne le quittant jamais. Parfois il se mettait à pleurer sans raison, au beau milieu de tout, sans pouvoir fournir la moindre explication, sans pouvoir s'arrêter, ou encore à rire, d'un rire nerveux, pour s'arrêter quelques secondes plus tard. Et son cœur, quant à lui, en permanence serré. Mais à part cela, il ne nota rien d'anormal dans sa vie de tous les jours. Et parfois, seulement parfois, cela devenait proprement insupportable. Des jours passèrent, se transformant en semaines puis finalement en mois sans qu'il ne lui arrive rien de particulier (sauf si on pense que vivre avec un cadavre et faire comme s'il était vivant est spécial, je vous l'accorde. XD). Jusqu'au jour où il rencontra une jeune fille, d'à peu près son âge, avec laquelle il devint très vite ami. Une véritable amitié, pour lui, mais il était très clair que elle, de son côté, aurait souhaité avoir plus que cela, même lui finit par le remarquer. Toutefois, elle ne semblait pas décidée à le lui dire vraiment, aussi restèrent-ils amis. Sans doute le seraient-ils resté longtemps. Oui, sans doute, mais personne ne pourra jamais en être entièrement sûr. Car un jour, la demoiselle, prenant son courage à deux mains, décida d'aller le voir. Chez lui. Autant dire qu'en entrant, elle fut frappée par une horrible odeur putréfaction. Lui, fut pour le moins surpris de la trouver ici, évidemment. Et tout aussi prévisiblement, ne compris absolument pas de quoi elle parlait; ni ne comprit son cris lorsqu'elle entra dans la chambre, endroit d'où semblait provenir la senteur nauséabonde. Tout ce qu'il voulait, c'était qu'elle se taise, qu'elle cesse ses hurlements. Sinon, tout le monde allait arriver, et son frère avait besoin de repos... Oui, et puis la maison était bien trop petite pour tous ces gens. Elle était déjà trop petite pour trois, mais elle ne voulait pas sortir. Plusieurs fois, elle lui demanda ce qui n'allait pas chez lui, elle répéta qu'elle ferait tout ce qu'elle pourrait pour l'aider, mais qu'ils ne devaient pas rester ici. Et à chaque mot qu'elle prononçait, son cœur lui faisait un peu plus mal. N'y tenant plus, il la poussa, et sa tête alla heurter le coin d'un meuble, tandis qu'elle continuait de pleurer. Elle dit qu'elle lui donnerait son cœur, qu'elle ferait n'importe quoi, qu'elle serait même prête à mourir pour lui. Mais que maintenant, il fallait qu'ils sortent, et qu'ils ne reviennent jamais. Ce qu'elle ne savait pas, c'était que Tristan la prendrait au mot.

Personne ne se posa jamais de question quant à la petite croix dans le minuscule jardin derrière la maison, et les rares qui le firent obtinrent une réponse qui ne laissait pas de place au doute, car à ceux-là il répondait qu'il avait enterré là son chat qui était mort ce matin. Personne, après tout, ne serait allé penser qu'il y avait là une toute jeune fille, dont on ne retrouva jamais le corps, la poitrine ouverte (ou plutôt complètement charcutée, mais je vous passerait les détails sanglants à souhait...XD) à l'endroit du cœur, ce dernier enterré non loin d'elle. Et personne n'irait non plus soupçonner que les derniers mots qu'elle entendrait auraient été ''désolé, mais je ne peux pas le prendre, même si le mien me fait mal. Il a... Déjà arrêté de battre, le tiens. ''

Après cela, plus personne cependant n'entra chez lui, et lui-même finit par croire que ce n'était qu'un chat enterré au fond du jardin, comme tout le monde. Et qu'Adrian était encore en vie, qu'il lui parlait. Juste un peu malade. Habitant déjà du bon côté de la frontière, et n'ayant pas été victime de la guerre civile de quelque manière que ce soit, n'ayant pas compris grand chose à ce qui se passait dans le royaume d'Illea en ces temps perturbés, il ne changea pas ses habitudes. Et encore aujourd'hui, il ne les a pas changées...

Famille: Ses parents doivent encore être en vie quelque part, mais il ne se souvient ni de leur nom, ni de leur visage, ni de leur adresse. De même, il ne peut par conséquent pas savoir s'il a encore des tantes, oncles et cousins mais son frère lui a dit que leur deux parents étaient enfants uniques. Il vivait encore il y a peu de temps avec Adrian, son frère aîné, et ne semble pas se rendre compte que ce dernier est mort d'une maladie.

Aime: Son frère Adrian, ses amis, le bleu, le noir et le gris, les étoiles, qu'il aime beaucoup observer, sa maison, bien qu'elle ne soit pas très grande, les personnes souriantes, les spectacles, les anniversaires -que ce soit de personnes ou d'évènements, il apprécie le fait de célébrer quelque chose- la pluie, discuter, les compliments, rencontrer de nouvelles personnes, les bonbons, la noisette, les fleurs, sauf les roses blanches, les jeux, en règle générale, gagner, apprendre, mais uniquement sur les sujets qui l'intéresse, certains animaux.

N'aime pas: Qu'on l'insulte, lui ou les personnes à qui il tient, la brume, les gens qui parlent trop ou trop fort et qui ne savent pas écouter, le jaune et le rose, les cimetières, avoir peur, qu'il y ai trop de monde chez lui, en vérité, il préfère que personne n'y entre, de peur que le bruit réveille Adrian (tu voudrais quand même pas sérieusement qu'il enferme Aurora dans le placard, tu te rappelles, Never? Mieux vaut prévenir que guérir...XD) la fraise, les docteurs, les personnes arrogantes, qu'on gaspille l'argent, les roses blanches, qu'on le trouve étrange, expliquer, le chocolat, qu'on lui donne des ordres, qu'on le traite en enfant.

Code du réglement: S'il te fait un petit bisou et des grands yeux larmoyants, ça aidera, ou...?-___ô

Autre chose à ajouter?: Le premier qui dit que j'ai un sérieux problème avec les persos qui s'appellent Ion et les blonds, je le démoli...XD
Ah, et j'avais com-plè-te-ment zappé que je l'avais pas terminé...XD
Voilà ce que ça donne de pas tout faire dans l'ordre, quand on a une mémoire de poisson rouge.u__û
Bref, sur ce, cette fois ci, il est vraiment fini...>o<


Dernière édition par Tristan Erial le Jeu 7 Jan 2010 - 19:17, édité 5 fois
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ERIAL Tristan {V.1}

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